Des travaux à réaliser sur la voirie ? Pour la sécurité aussi bien des professionnels qui travaillent sur le chantier et des usagers, une signalisation adaptée est requise. Celle-ci constitue, par ailleurs, une obligation prévue par la loi. Voici 4 principes à connaître pour assurer sa réussite.
Une certaine flexibilité
La signalisation de chantier est, certes, importante pour la protection des usages et des personnes qui y travaillent, mais cela ne devra pas entraîner sa rigidité. Une certaine flexibilité s’impose donc pour qu’elle ne soit pas la source d’une contrainte outrancière de la circulation publique. Il faut alors qu’elle soit adaptable :
- à la nature du chantier : taille, durée, visibilité
- au type de voie où le chantier se trouve : 2 voies, 3 voies, chaussée rétrécie, etc.
- au trafic : fréquence de passage des voitures, vitesse de circulation, etc.
Une certaine logique
La signalisation temporaire fournie par le spécialiste peut afficher des indications autres que celles se trouvant sur la signalisation permanente. Pour éviter de confusions dans la tête des usagers donc, il faut veiller à ce que les dispositifs de signalisation permanente soient dissimulés jusqu’à la fin des travaux.
Une certaine crédibilité
La signalisation temporaire devra avoir une certaine crédibilité aux yeux des usagers. De ce fait, il faut faire en sorte qu’il y ait toujours une correspondance de dispositif au temps et à l’espace. La crédibilité de la signalisation sera, par exemple, remise en cause dans le cas où la fermeture du chantier n’a pas été encore enlevée.
Des informations lisibles
À ces 3 principes s’ajoute un dernier : la lisibilité des renseignements sur la signalisation temporaire. Et cela ne concerne seulement pas la taille des informations, mais aussi leur disposition et cela, sans aucune surcharge.
Après lecture de cet article, vous connaissez, à coup sûr, les clés d’une signalisation temporaire réussie. À vous donc de les appliquer en fonction de vos besoins.