La vidéosurveillance urbaine a progressivement été mise en place à partir des années 80 en Grande-Bretagne.
La ville la plus surveillée au monde
D’ailleurs, Londres est aujourd’hui connue comme étant la ville la plus télé-surveillée. Le phénomène n’a fait que s’accentuer depuis les attentats de juillet 2005 où les anglais ont pu voir les images des terroristes avant l’attaque.
On compte environ une caméra pour 14 habitants. Les caméras n’ont pas seulement un rôle pour lutter contre le crime; à Londres, elle sert aussi à détecter les infractions du code de la route.
Ce dispositif n’a toutefois pas freiner les touristes qui viennent toujours aussi nombreux dans le pays et dans la capitale.
Une utilisation en France également
C’est pourquoi Joël Guerriau le maire de Saint Sebastien sur Loire a décidé de mettre en place des caméras de vidéosurveillance sur différentes zones et bâtiments publics.
Diverses utilisations
Au centre de Londres notamment, il faut payer une taxe pour pouvoir y accéder en voiture et les caméras permettent une vérification automatique. Cependant de nombreuses critiques s’élèvent face à ce système.
L’efficacité en question
L’efficacité de la vidéosurveillance pour lutter contre le crime n’est pas démontrée, et l’on estime à seulement 3% le nombre d’enquêtes ont pu être résolues grâce aux images prises par les caméras.
En parallèle un citoyen lambda peut être filmé plus de trois cent fois en faisant les courses, ce qui pose la question de la violation de la vie privée.
L’une des solutions serait d’utiliser plutôt de la « vidéo protection » comme dans certaines villes en France c’est-à-dire que les images ne peuvent être consultées qu’en cas de réquisition judiciaire et par les personnes habilitées.
Les citoyens filmés ont le droit d’accéder aux images où ils sont filmés mais ce droit peut leur être refusé si une procédure judiciaire est en cours ou s’il s’agit d’une question de sécurité nationale par exemple.